À PROPOS
DE CE PROJET

À la fin de mon adolescence, j'étais épris de windsurf , accro de Civilization II et fan de Bob Marley, Bob Dylan, et Pink Floyd. J'ai quitté l'université avec l'esprit plutôt cartésien d'un ingénieur. Pendant un temps, je me suis passionné pour les romans de science-fiction, les livres de vulgarisation scientifique, les conversations entre David Bohm et Jiddu Krishnamurti, rêvant d'assister à une véritable révolution scientifique à la Kuhn.

Je n'aurais jamais pensé vivre l'immense changement que Bitcoin est en train de provoquer. C'est véritablement en train de se produire partout autour de nous : les institutions s'en trouvent peu à peu transformées, tout comme nos comportements, les mentalités et la culture en général. Et chose inouïe, nous pouvons tous prendre part activement à ce changement porteur d'espoir !  

Au fil de ma carrière dans le secteur dit de « l'aide au développement » j'ai contribué à de nombreux projets visant à améliorer durablement la vie des gens, le plus souvent par le biais d'actions de recherche et d'évaluation, de création de partenariats, et de formation .

La découverte et l'examen de nouveaux contextes institutionnels et culturels, l'analyse des conditions requises pour une amélioration durable des services de base en zone rurale, urbaine, ou dans les bidonvilles : ce travail s'est avéré extrêmement enrichissant à de nombreux égards. Ces réalités du terrain m'ont permis de faire évoluer mes cartes mentales et j'ai pu collaborer avec des personnes d'horizons divers, compétentes et intègres. 

En tant qu'évaluateur de programmes, j'ai cependant mesuré l'efficacité et la durabilité discutables d'une grande partie de ces initiatives. Les modalités d'intervention de ces programmes encadrés par des accords bi- ou multilatéraux ne semble guère permettre de tirer parti des véritables ressorts et dynamiques endogènes de développement.

Hélas, de plus en plus fréquemment l'agenda des bailleurs de fond est en contradiction avec les besoins prioritaires des dites « populations bénéficiaires ». En dépit des meilleures intentions et de toutes les compétences qu'il réunit, ce secteur peine à tirer les leçons des limites systémiques de son action. Progressivement mais sûrement, j'en suis venu à remettre en question l'utilité de ma participation à ce secteur d'activité.    

Parti en quête d'une « exit-strategy », ce n'est pas une porte de sortie que j'ai trouvée, mais un rabbit hole, dans lequel je suis tombé lors de mon 2ème contact (touchpoint) avec Bitcoin. Consommation gloutonne de centaines d'heures de vidéos, notamment celles de l'inégalable Andreas Antonopoulos.

Au fil des mois, alors que les données s'accumulaient soulignant toute la pertinence de Bitcoin en matière économique, social et environnemental, cela s'est imposé à moi ! Mon « exit strategy » consistait à soutenir le processus d'adoption du Bitcoin! Et ce en dépit de tous les risques que cela comporterait, notamment en termes réputationnels.

De telles opportunités se présentent rarement, il était urgent de rester en phase avec mes convictions, Bitcoin répondant de manière on ne peut plus tangible et efficace aux objectifs de développement humanitaire, environnemental et socio-économique qui se trouvaient au cœur de ma vocation initiale. Et nous avons tant à apprendre de Bitcoin en matière de transparence, de redevabilité et de gouvernance !