Tomer Strolight – @TomerStrolight
Rédacteur en chef, Swan.com – Blurb
La seule façon d’apprendre est de commencer par s’admettre à soi-même : « Je ne sais pas ». C’est aussi la seule façon d’être libre.
Au choix : podcast et/ou lecture
« Je ne crois pas que nous aurons jamais plus une bonne monnaie avant que nous n’ayons repris la chose des mains du gouvernement – nous ne pouvons pas la prendre violemment – tout ce que nous pouvons faire, c’est d’introduire par un moyen détourné quelque chose qu’ils ne peuvent pas arrêter. »
– Friedrich A. Hayek, 1984
Ne reprochez pas à Bitcoin d'être compliqué
Bitcoin est né en 2009 dans un monde très compliqué. C’était un monde de banques centrales – des organisations qui ne sont pas privées, mais qui ne sont pas non plus publiques. Un monde où plus d’un quadrillion de dollars de « produits dérivés » financiers très compliqués, présentant une volatilité extrême, provoquaient de multiples crises économiques. C’était un monde où les banques avaient besoin de multiples « renflouements » pour les sauver de l’effondrement.
Malgré les nombreux défauts de ce système, les gouvernements, les politiciens et les banquiers en charge ne sont pas prêts de lâcher leur contrôle sur la monnaie. Et ces personnes contrôlent également les forces de police, les lois, les tribunaux, les chars, les drones, les chasseurs à réaction et les porte-avions.
Pour que Bitcoin devienne la « bonne monnaie » dont parlait Hayek, il a fallu utiliser un « moyen détourné » qu’ils ne pouvaient pas arrêter.
La survie dans un monde compliqué
Bitcoin est le premier et le seul système monétaire qui ne peut être arrêté, repris, confisqué ou brisé par des adversaires tels que les gouvernements, les imitateurs, les pirates informatiques, les banques – ou quoi que ce soit d’autre.
Dans ce monde indéniablement compliqué, Bitcoin devait être un système capable de survivre à ces conditions cruelles, difficiles et adverses.
Il devait être libre de tout dirigeant susceptible d’être menacé ou soudoyé – il a donc choisi de n’avoir aucun dirigeant. Il devait être exempt de toute vulnérabilité corruptible – il a donc également laissé de côté tout ce qui pouvait être compromis.
Bitcoin a remplacé toutes ces vulnérabilités exploitables par des règles basées sur des mathématiques incorruptibles et des lois physiques inviolables. Ni les mathématiques ni la physique ne peuvent être arrêtées ou dépassées par des lois créées par l’homme, par la force ou par la tromperie.
C’est ainsi que Bitcoin survit et se défend contre les attaques des gouvernements, des hackers et autres opposants. C’est le seul moyen.
Tout ce qui nous entoure est compliqué
Bitcoin est compliqué parce qu’il doit l’être. Il ne s’appuie que sur des principes mathématiques et physiques éprouvés, qu’il assemble de manière ingénieuse pour répondre à toutes les exigences d’une « bonne monnaie ».
Bitcoin n’est pas la seule chose compliquée à laquelle nous devons faire face. Les ordinateurs aussi sont très compliqués – et peu d’entre nous comprennent comment ils fonctionnent. Il en va de même pour les automobiles, les réfrigérateurs et l’Internet.
Pourtant, ces choses fonctionnent. Le fait qu’elles soient compliquées et complexes ne nous empêche pas de les utiliser.
La complexité de Bitcoin est une nécessité qui ne devrait pas nous empêcher de l’utiliser. Il n’y a tout simplement pas d’autre moyen de créer cette chose qu’Hayek « pensait que nous ne pourrions plus jamais avoir » – une bonne monnaie.