Tomer Strolight – @TomerStrolight
Rédacteur en chef, Swan.com – Blurb
La seule façon d’apprendre est de commencer par s’admettre à soi-même : « Je ne sais pas ». C’est aussi la seule façon d’être libre.
Au choix : podcast et/ou lecture
Des voleurs voyageurs du temps
Voici une idée géniale pour un film : des criminels surgissant du passé se procurent une machine à voyager dans le temps et se rendent dans le présent où ils dérobent de l’argent – qu’ils ramènent ensuite dans le passé. Leurs victimes sont impuissantes. Les criminels ne peuvent pas être poursuivis par les victimes car ces voleurs n’existent que dans leur passé. En outre, les victimes ne se souviennent même pas qu’on leur a volé leur l’argent – elles sont simplement appauvries.
Mais les victimes savent qu’elles ont été volées parce que les escrocs laissent une trace dont la seule explication possible est que quelqu’un venu du passé a dérobé cet argent.
Chacun sait qu’il a été volé parce que chacun doit de l’argent pour des choses qu’il n’a jamais achetées. Tous se retrouvent simplement à devoir de l’argent pour des choses qui ont été consommées par quelqu’un d’autre – avant même leur propre naissance. Il faut donc que quelqu’un dans le passé ait acheté quelque chose dont les victimes doivent maintenant s’acquitter.
Etes-vous prêt à vous prendre une bonne claque ? Cette machine à voler de l’argent et les escrocs qui l’utilisent existent bel et bien dans le monde réel. Ces mêmes escrocs l’ont utilisée dans le passé pour vous voler et d’autres parmi leurs congénères établis dans le présent l’utilisent en ce moment même pour dépouiller les gens dans le futur.
Nous pouvons discerner la marque indiscutable de ce crime : chaque personne née aujourd’hui doit de l’argent pour des choses qu’elle n’a jamais achetées et qu’elle ne pourra jamais utiliser.
Comment fonctionne le vol dans le temps
Cette machine à voler l’argent dans le temps s’appelle « déficits et dette publics ». Chaque vol annuel s’appelle déficit, et le cumul de ce montant volé tout au long de l’histoire s’appelle dette. Il n’y a rien de mal à emprunter de l’argent, si vous avez l’intention et les moyens de le rembourser. Si, toutefois, vous trompez intentionnellement le créancier en dépensant les emprunts sans avoir la moindre intention de les rembourser, vous commettez là une fraude. Si, de manière encore plus scandaleuse, vous empruntez de l’argent dont vous spécifiez que quelqu’un d’autre le remboursera, alors qu’il ne sait rien de cet emprunt, vous commettez une double fraude.
Pourtant, c’est précisément ce que sont les déficits publics. Les politiciens continuent d’emprunter mais ne remboursent jamais ce qu’ils ont emprunté. Aucun d’entre eux n’a jamais eu l’intention de le rembourser. Aucun d’entre eux ne l’a jamais remboursé. Pire encore, ils n’assument aucune responsabilité personnelle pour ce remboursement, faisant de leurs dettes les obligations des générations futures. Ces générations n’auraient bien évidemment pas pu accepter de contracter de telles dettes : elles n’étaient même pas encore nées !
Chaque bébé qui naît aujourd’hui aux États-Unis est immédiatement acculé d’une dette de plus de 80 000 dollars, dette à laquelle il n’a bien évidemment jamais consenti. Quoi qu’il en soit, personne n’est arrêté pour cette fraude monstrueuse. Aucun de ceux qui la commette ne se voit contraindre de rembourser l’argent qu’il a dérobé – nul n’est emprisonné pour de tels crimes. Pourquoi ?
Peut-être parce que tous ceux qui devraient mettre un terme à ce crime en sont les complices. La police est payée avec cet argent volé. Tout comme les juges, et les procureurs. Les législateurs sont payés avec. Même les bénéficiaires des prestations gouvernementales sont payés avec. Tout comme les banques qui le prêtent – à des gens qui se retrouvent ensuite plus endettés encore.
Notre système monétaire est si profondément corrompu que le vol à des enfants pas encore nés s’est banalisé au point qu’il est anticipé par le gouvernement à tous les niveaux .
Le vol de l'avenir : plus encore que de l'argent
En volant l’argent de notre avenir, les voleurs volent également la durabilité de notre civilisation. Comme le butin du braqueur de banque plein aux as lui brûle les doigts, l’argent facile mal acquis encourage des comportements court-termistes, une consommation irresponsable, peu soucieuse des conséquences à long terme.
Notre économie entre en surchauffe et s’épuise, à cause de décisions négligentes que nous n’aurions jamais prises autrement. Et comment pensez-vous que l’on s’y prend pour amener l’économie à la surchauffe et l’épuisement ? Mais avec de l’argent volé à l’avenir, pardi !
Le coût d’un focus court-termiste
Depuis 1971, les politiciens se sont acharnés à maximiser la consommation immédiate. Ils ont atteint cet objectif en empruntant à notre avenir de façon inconsidérée et frauduleuse. Ils paniquent si un seul mois passe sans « croissance économique ». S’il y a six mois consécutifs sans croissance, ils appellent cela une « récession ».
Voilà leur pretexte pour justifier plus de vol de l’avenir, sans se soucier du remboursement de cet argent ni des conséquences sur la santé à long terme de la civilisation. Pourquoi dérobons-nous ce dont nous n’avons ni besoin ni envie ? Pourquoi la folie de ce vol de notre avenir et de cette destruction de notre civilisation ne cesse-t-elle pas enfin ?
Parce que notre système monétaire est brisé. Il s’est cassé le jour de sa création, le 13 août 1971. Instantanément, dans le monde entier l’argent a cessé d’être lié à la quantité d’or existante. Au lieu de cela, soudainement il est devenu possible pour les bureaucrates et politiciens de l’imprimer – et de l’imposer comme une dette aux générations futures. Le président américain de l’époque, Richard M. Nixon, est surtout connu pour avoir dit « Je ne suis pas un escroc ! ».
En réalité, il était un escroc si grand que, même s’il a honteusement démissionné de son poste en 1974, des personnes nées aujourd’hui même lui doivent encore une partie de l’argent qu’il leur a volé avant même de venir au monde. Si Nixon avait dit la vérité et compris ce qu’il avait réellement fait, il aurait dit, en levant les deux mains en signe de victoire, « Je suis le plus grand escroc de l’histoire ! ».
De quoi avons-nous besoin pour mettre fin à cette folie de l'argent ?
Notre système monétaire kleptomane est une menace existentielle pour la civilisation – et un affront à la décence et à la justice élémentaires. Nous ne pouvons pas revenir au système préexistant. Ce prédécesseur, le système de « l’étalon-or » a échoué. L’or fut utilisé comme monnaie tout au long de l’histoire, mais il a un talon d’Achille – une vulnérabilité qui a été exploitée de façon récurrente. La faiblesse de l’or est qu’il peut être saisi par la force physique. Ce qui invite à la violence et incite à la guerre.
La preuve : Le déficit fédéral annuel – également connu comme le montant volé à l’avenir -et son évolution : le hold-up commence en 1971 et rien qu’en 2021 il atteint plus de 3 000 milliards de dollars.
Considérez cette brève histoire de l’or que Michael Saylor a conté lors de son débat « Bitcoin contre l’or » : « L’or invite à la violence. Alexandre le Grand a parcouru la Terre entière pour s’emparer de l’or. Libby raconte l’histoire d’un millier de sièges romains pour voler l’or. César a mis à sac la Gaule pour prendre possession de leur or. Kubilaï Khan s’est emparé de l’or. Pizarro a saisi l’or des Incas. Cortez l’or des Aztèques. Charles Ier l’or de tous les nobles britanniques. Les Prussiens ont saisi l’or des Français en 1871. Pendant la Première Guerre mondiale, tout le monde a chercher à saisi de l’or. Lénine a saisi l’or de l’église en 1922. Roosevelt a saisi tout l’or qu’il pouvait en 1933. Staline a saisi l’or des Espagnols en 1936. En 1940, au début de la deuxième guerre mondiale Churchill a saisi l’or de tout le monde. En 1944, à Bretton Woods, les États-Unis ont saisi l’or du monde entier, puis l’ont pris en otage. Enfin, en 1971, Nixon a « tué » tous les otages. L’or est systématiquement saisi ».
Bien qu’il ait su conserver sa valeur sur des périodes étendues, au cours de l’histoire la propriété réelle de l’or a bien trop souvent changé de mains confisquée par la force plutôt que dans le cadre d’un échange volontaire.
Bitcoin désactive la machine temporelle à voler l'argent - pour toujours
Il existe désormais une solution à tout cela. Pour la première fois dans l’histoire, un système monétaire a été conçu afin de résoudre les lacunes de tous ses prédécesseurs. Il résout les problèmes de l’or – qui invitait à la violence et à la guerre. Il résout les problèmes de l’argent basé sur la dette – qui encourage le vol dans le temps et provoque la myopie. Ce système de conception parfaite est Bitcoin. Désormais, nous ne sommes plus contraints de laisser les voleurs dépouiller l’avenir de nos enfants – ou ruiner notre civilisation, plus jamais.
Contrairement à l’or, Bitcoin est insaisissable. Ni la puissance militaire ou informatique du monde entier ne peut confisquer ne serait-ce qu’un seul bitcoin. Idem, aucune force ne peut emprunter des bitcoins inexistants et qui n’existeront jamais – prétendant que les générations futures paieront cette dette.
Lorsque l’ « étalon Bitcoin » en viendra à remplacer la monnaie basée sur la dette, tous ces effets destructeurs cesseront. Nous jouirons d’une économie capable de se refroidir en cas de surchauffe, profitant d’une civilisation où les nouveaux gains de productivité ne nous seront pas dérobés au profit de « stimulus » inutiles. Nous tirerons tous les bénéfices des incitations créées par Bitcoin pour générer une énergie abondante et propre.
Bitcoin débarrassera le monde des institutions et des pratiques qui ont osé spolier les citoyens sans défense, y compris ceux du futur, qui ne sont pas encore nés. Il mettra un terme définitif à la plus grande escroquerie jamais commise, qui fut imposée au monde entier en cette tragique journée d’août 1971.
Un seul champion peut défaire ces ennemis malfaisants de l’humanité qui commettent le plus grand hold-up de l’histoire – et il s’agit du plus grand gladiateur du monde : Bitcoin !
