Pourquoi Bitcoin – 06. Pourquoi les règles de Bitcoin sont imposées par les mathématiques et la physique ?

Tomer Strolight – @TomerStrolight
Rédacteur en chef, Swan.com – Blurb
La seule façon d’apprendre est de commencer par s’admettre à soi-même : « Je ne sais pas ». C’est aussi la seule façon d’être libre.

Au choix : podcast et/ou lecture

Utilisez le chapitrage du fichier audio

Lois de la Nature contre Lois de l'Homme

Les autoroutes allemandes n’ont pas de limites de vitesse imposées par la loi. Seules les lois de la physique limitent la vitesse à laquelle les automobiles peuvent rouler. Par conséquent, les Allemands ont trouvé le moyen de fabriquer des voitures particulièrement rapides – petites voitures rapides, voitures familiales rapides, SUV rapides, camions rapides, etc.

Et les voitures allemandes sont aussi des voitures rapides particulièrement sûres, car personne ne veut mourir en se rendant rapidement quelque part. Cette absence de réglementation fait que les voitures allemandes sont plus rapides et plus sûres que celles fabriquées dans les pays où les limites de vitesse sont fixées par des décrets gouvernementaux.

C’est également la raison pour laquelle Bitcoin est la meilleure monnaie que le monde connaîtra jamais – car aucun gouvernement ne dit à Bitcoin quelles règles s’appliquent ou comment les faire respecter.

Pour faire respecter ses règles, Bitcoin ne s’appuie que sur les lois des mathématiques et de la physique. Ces lois sont éternelles et immuables. Elles ne sont pas inventées sur un coup de tête. Elles ne pourront jamais être modifiées, que ce soit par un individu ou par un groupe.

Cela nous assure que les promesses de Bitcoin sont aussi fiables que les lois de la nature elles-mêmes.

Comment Bitcoin utilise les lois de la nature

Tout comme les objectifs de sécurité et de vitesse des voitures allemandes, Bitcoin se fixe également des objectifs de sécurité et de vitesse.

En matière de sécurité, Bitcoin fournit l’équivalent monétaire de la sécurité – la prévention du vol – en permettant aux utilisateurs de stocker leurs bitcoins là où eux seuls peuvent les trouver. Pour ce faire, il utilise des nombres aléatoires astronomiquement grand comme lieux de stockage, comme des numéros de compte bancaire, mais des billions et des billions et des billions de fois plus grands. Les lois de la physique stipulent que personne ne peut deviner ces nombres, même si l’on transformait la planète entière en un ordinateur géant faisant des suppositions sans fin.

Quant à la vitesse, Bitcoin ne cherche pas à aller vite. Au contraire, il cherche à maintenir un rythme régulier. Le rythme que Bitcoin maintient est que ses mineurs découvrent et ajoutent un nouveau bloc de transactions à son grand livre – la blockchain – toutes les dix minutes en moyenne, et ce pour toujours. Bitcoin fait également respecter cet objectif en utilisant les lois éternelles et immuables des mathématiques et de la physique. Si quelqu’un mettait toute l’énergie du monde à essayer d’accélérer le processus, Bitcoin donnerait un coup de frein en un point régulier prédéfini. À l’inverse, si quelqu’un essayait de le ralentir, Bitcoin mettrait le pied sur l’accélérateur et le ferait accélérer à ce même point.

L’atteinte de cet objectif de vitesse moyenne repose sur la combinaison entre la « preuve de travail« , basée sur un travail informatique physique nécessitant une dépense d’énergie dans le monde réel, et quelques lignes de code informatique appelées « ajustement de la difficulté ». C’est ainsi que Bitcoin maintient son rythme de découverte des blocs.

Bitcoin ne fait qu'obéir aux lois de la nature

Aucun décret gouvernemental ne peut rien y changer. Rien ni personne ne peut violer ces mécanismes enracinés dans la nature elle-même – aucun manifestant, aucun banquier, aucun législateur, aucun hacker, aucune entreprise, aucun gouvernement, aucune armée – aucun attaquant d’aucune sorte.

Avec Bitcoin, vous pouvez compter sur les mathématiques et la physique – plutôt que sur les promesses des bureaucrates et des politiciens – pour protéger vos économies.

partager :